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POURQUOI MANGER DES PLANTES SAUVAGES ?

     Produit local et de saison par excellence, les plantes sauvages offrent crudités, légumes et condiments, à qui sait les cueillir et les préparer. Durant la période creuse, elles étaient utilisées comme « légumes de soudure », pour faire la transition entre les légumes d'hiver et les légumes de printemps.

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    Pleines de vitalité, ces belles sauvages sont bien plus riches en nutriments que nos légumes cultivés : vitamines, minéraux. Contrairement aux idées préconçues, les feuilles vertes renferment également des protéines complètes, équilibrées en acides aminés essentiels.

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     Cette diversité naturelle comestible offre une vaste palette de saveurs, pour les gourmands comme pour les fines bouches. Elles permettent une grande créativité en cuisine.

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      Bien plus qu'un aliment, les plantes sauvages nous renvoient aux savoir-faire traditionnels, autrefois répandus dans nos campagnes. Elles permettent à celui qui souhaite s’émanciper, de se soigner, de construire meubles et abris, de s'amuser, de colorer ses tissus...

Cueillir soi même, les avantages et les risques

Cueillir soi même

 

- C'est gagner en autonomie sur son alimentation. Glanage et cueillette sont un art de la débrouille, une nécessité pour certains, un plaisir pour d'autres.

 

- C'est un art de vivre. L'activité de cueillette nous mène dans les bois, au ras des pâquerette ou hors des sentiers. A la fois dynamique et apaisante, cette activité nous rapproche de la nature et de nous même.

MAIS...

 

- Si la plupart des plantes de notre flore sont inoffensives, on compte néanmoins un peu plus de 150 espèces très toxiques (mortelles à dose faible ou moyenne). Une erreur peut s'avérer fatale. Il est donc nécessaire de s'appuyer sur des connaissances solides pour être en mesure de les identifier correctement.

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- Cueillir a un impact direct sur la plante et sur son milieu. Certaines espèces végétales sont rares ou fragiles et sont parfois protégées. Que l'on cueille occasionnellement ou en grande quantité, il y a des gestes et pratiques à privilégier, pour le respect du végétal et pour ne pas épuiser la ressource.

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- La cueillette et la cuisine nécessitent du temps si l'on souhaite intégrer les plantes sauvages à son alimentation quotidienne. Aller la recherche des feuilles et fruits sauvages, réaliser des recettes, prendre le temps d'expérimenter de nouvelles saveurs, requiert motivation, lâché prise ou organisation.

La berce spondyle (Heracleum sphondylium) est un de nos meilleurs légumes sauvages !

Les fruits de la douce-amère (Solanum dulcamara) sont très toxiques.

Avant floraison, la digitale pourpre (Digitalis purpurea), mortelle à faible dose, ressemble à la consoude (Symphytum officinale), très bonne commestible.

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